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Comme de simples mots peuvent bouleverser.

Je n'écris plus. Je ne photographie plus. Mais je vis.
L'art me manque & il me semble que je suis davantage dans une période d'observation que de création. La tête me tourne, les images se mêlent, les mots, les symboles.


Mercredi Nina était à Paris & nous en avons profité pour arpenter les rues du Marais & de Bastille en prenant de jolis portraits. Elle est de ces gens qui attirent les regards, les curiosités, les paroles d'autrui. Dans la rue, à la terrasse d'un café, nous discutons & partageons sous un soleil de plomb. Pourtant, l'automne arrive ?



Vendredi, j'étais sur le plateau d'enregistrement du Grand Journal de Canal + . Joli essai, assez amusant de se sentir épier par quelques caméras mais sans savoir lesquelles. J'y ai vu Mélanie Laurent de très près, ainsi que Manu Katché & David Pujadas (& bien même qu'il est tout petit). J'y retourne le Lundi 5 Octobre, puisque les invités ne sont autres que Yoko Ono & Sean Lennon... comment aurais-je pu louper l'événement ? Cela pourra vous paraitre dérisoire, mais ce sera pour moi comme si John était là.


& puis le weekend se déroule à un rythme trop soutenu, bien évidemment. J'aime pouvoir me lever à l'heure qu'il me plait & organiser ma journée ensuite. Quelques photos hier... j'ai hâte de faire développer la pellicule de mon Retina ! J'aime toujours autant l'argentique & son lot de surprises, mais j'aimerais aussi pouvoir développer moi même, c'est certain. Malheureusement je n'ai ni la place, ni l'argent, ni même les capacités de le faire.


A Paris, l'on vit. Que le temps est agréable... je vous assure. J'ai hâte que mes amis Drômois viennent enfin partager quelques instants de cette vie avec moi ! Ce sera à coups sûrs absolument réussi... et ils me manquent, parfois, comme beaucoup de choses de là-bas.


Culture, culturel, culture elle




Paris est un lieu culturel par excellence. Je ne vous apprends rien.
& quel plaisir pour moi de pouvoir accéder à tout ce qui me donnait envie de loin auparavant.

Après un été de festivals (Rock en Seine & Fête de l'Humanité), j'attaque une rentrée de littérature, d'expositions & bien sûr de concerts encore & encore.
Frédéric Beigbeder lira gratuitement son nouveau roman ("Un Roman Français", parut aux éditions Grasset) au Théâtre du Rond Point, les places sont à reserver par téléphone ou sur le site même. J'ai déjà les miennes. Il y a aussi l'exposition « I see Myself» du réalisateur – Peintre Américain, David Lynch aux Galeries Lafayettes, je n'y manquerai pas.

De plus, je viens d'apprendre que le chanteur Blues Seasick Steve sera au Trabendo en novembre. Ô joie !
Découvert grâce à la Blogothèque il est vrai que j'avais un peu oublié - dans mon disque dur externe - son album Dog House Music. C'est un vieux bonhomme, né en Californie. Un bluesman à la voix généreuse & légérement rauque. Il suffit d'écouter pour comprendre, & par chance deezer regroupe ses titres.



"STEVE a été invité à quitter sa maison avant son 14e anniversaire. Mais comme il le dit lui-même :
« mes heures passées à écouter les histoires des vagabonds et autres clochards m’avaient déjà formé à cette vie d’errance ». Mais STEVE a pour lui un amour de la musique qui l’a porté à produire des groupes aussi différents que MODEST MOUSE et MURDER CITY DEVILS et a joué avec JOHN LEE HOOKER et LIGHTNIN’ HOPKINS.


La musique de SEASICK STEVE est tellement en dehors des modes qu’elle est l’expression même de la modernité : honnête et sans fioriture. Et son public va des gamins fans des WHITE STRIPES aux fans de blues qui ont suivi la renaissance artistique de R.L. BURNSIDE. Agé maintenant de 70 printemps, Steve sort enfin son premier album solo ! Et quel album ! Dog House Music contient 14 titres (dont un en duo avec son fils P.M. WOLD) de blues à la fois fébrile et puissant qui va à la source même de la musique. On croirait entendre un album des années 50 enregistré au fin fond du delta du Mississipi !"
(source : LASTFM)




Tout cela, & puis le reste. La liste sera longue, allongée de toutes parts, enviante & généreuse.


Ah, et la fac ? ça me plaît vraiment.


edit du 18/o9/o9 - photos du Louvre - côté Égypte Antique



Je ne cesse de croiser Matthieu Almaric sur l'Avenue Parmentier.




Nous y voilà. Lundi soir, 19h14, je rentre de mes trois premières heures de cours à l'université.
Le labyrinthe de salles n'a pas eu ma peau, ma petite agoraphobie non plus. Des discussions avec des visages - qui m'étaient encore inconnus il y a six heures - durant les pauses. Des cigarettes fumées pour passer le temps, les heures.
Littérature & psychanalyse, un cours optionnel qui n'en reste pas moins très intéressant. Ou comment répéter Freud plus de cent fois en trois heures.
Une première impression plutôt bonne, même si j'avais pris goût aux vacances... il faut bien reprendre un jour. (& puis c'est tout de même mieux de se cultiver ici plutôt que de produire des hamburgers à la chaine chez Macdonald - mais quoi qu'il en soit cette aventure a été très enrichissante socialement pour moi ! & je conseille à tous le Macdonald du Boulevard Montmartre, juste en face de la bouche de métro Richelieu-Drouot)


Avant la fin de semaine je m'oblige à aller voir l'exposition de David Lynch aux Galeries Lafayette.
Une petite critique trouvera sa place sur ce blog. Je compte réduire - un peu - (peut-être) le nombrilisme littéraire.


Oh voilà qu'il pleut à Paris. Une grosse averse. La chaleur ambiante retombe. On a envie d'enfoncer sa tête sous la couette. Je vais aller me réchauffer avec un thé poire-framboise, & en dégustant un nougat.

En attendant d'en avoir fait de meilleurs clichés je vous propose de cliquer ici (& ici) pour voir ma nouvelle trouvaille chez Zara. Une jolie robe bustier, un peu courte, mais qui a fait chavirer mon cœur (& surtout que le prix était particulièrement bas pour du Zara - 30 euros). Accompagnée d'une jolie paire de collants bleus-verts & de bottines (cloutées ou à lacets ?) que je n'ai pas encore, elle sera parfaite.

& pour illustrer cet article, les robes frippées à Paris.

nouvelle mise à jour, nouveau design, nouveaux widgets - tout ceci avant une rentrée.
nouvelle angoisse ? ici je vis, deux mois & demis sur arrêt. & on ne se sent pas prêt à repartir.
a présent, il va falloir apprendre de nouveaux visages, corps & esprits.
l'université me semble bien trop grande pour être réellement apprivoisable.
comment pourrais-je retenir chacun de ses recoins ? & à qui m'adresser parmi cette foule ?
cela viendra, avec le temps, je n'en doute pas. l'angoisse est palpable, mais naturelle, aussi.
ce qui demeurait ici n'a pas été effacé. non, les articles ont été enregistrés, un par un.
mais prenons ceci comme le véritable commencement de ma vie PARISIENNE.

Julien Rouyer Graphiste's Fan Box

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