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Les coups au coeur.

Devendra Banhart me berce de ses mots & sa musique. / I Love That Man

I love that man when he's on stage
I hear bad things in a good way
And how I thank you all the time
So don't refuse this thank you of mine

And I arrive at your feet in peace
And I spend my time as I please
And I can't stop light from shining in
My goddamned breath keeps breathing

And at your end and your leaving
May you have no sin worth grieving
And I hope that I can someday ask
Something new to you at last

Now you talk, I'll pour
And our nearness grows
And when I'm bored, I'll let you know

This black ink cross that's on our palms
Let's keep them on
And never wash them off
It ain't for God, it's just for us

Once my friend but never again
And once we're in, we never end

















J'aime, les choses étranges qui nous entourent, les souvenirs qui flottent dans l'atmosphère & que l'on retrouve au détour d'un chemin blottis dans une vitrine d'un de ces bazars atypiques Parisiens. Ce sont des ambiances qui me touchent énormément.
Alors c'était inévitable que mon regard accroche sur cette boutique à la façade jaune (ici). Un vieux monsieur y travaille, depuis les années soixante, entouré de pyramides de vieilles poupées. Il est leur médecin. Cela parait assez glauque, tous ces yeux inanimés qui nous fixent lorsque l'on passe devant, ces bouts de bras, de jambes, ces yeux, ces têtes démunies de corps. Mais... il y a quelque chose de fou qui me fascine ! & quel métier rare et précieux... Le docteur des poupées a même pensé à sa blouse blanche.


Oh ! Il faudra que je vous parle de cette boutique vintage 60's absolument MERVEILLEUSE. & de l'antiquaire au bout de ma rue, ainsi que du salon de thé où sont dissimulés BD's, thés rares & vinyles. Liste non exhaustive.

La petite nouvelle série de photos. & le silence qui plane...






La vie est fondée sur des non-dits.
Silence radio. Je ne sais faire (que) deviner.
Penser. Comprendre. Voir. Entendre.

Je veux être ivre.


Écrire des poèmes, claquer des mains, du poing, chanter des chansons au fond de son coeur & penser à toutes ces belles images. J'aimais bien... l'odeur, les cheveux, la candeur. Les mots sont flous, comme si la vue était altérée. Mais je vois, j'entends, je lis, je cris parfois aussi. Je dessine dans ma tête vos visages anxieux, mais les doigts ne suivent pas. Ils ne sont pas doués de raison. Moi non plus, crois-tu ? Laisse moi... - ouïr, sentir, toucher, goûter, voir - vivre. Je ne suis pas le passé (difficile de l'accepter), je suis le présent (quand s'arrêtera t-il ?), le futur nous attend (a t-il une fin ?).

Yoko Ono & Sean Lennon. En vrai. A deux mètres de moi. Ô joie.



Il pleut ici, à Paris. & nous voilà tous tristes. L'eau de la douche brulante réchauffe la peau qui a eut froid. Je prends mon temps ce matin avant de me rendre à la fac. Le délicieux thé brûle légèrement ma langue. J'envie ceux qui réussissent toujours à écrire de jolies choses remplies de poésie, de sens, de subtilités. Je me sens mauvaise...
Hier John était là. Dans nos cœurs, dans nos pensées. Un enregistrement télévisuel m'a donnée la chance de voir, de près, Yoko Ono & son fils Sean. Le temps s'est arrêté. L'émotion était palpable.


Si vous saviez les maints projets qui affluent dans mon esprit. Mais je n'en fais rien. Comme si il y avait encore un goût d'inachèvement. Je ne suis probablement pas prête. J'ai le temps... Probablement. Peut-être ais-je peur de ma lancer ? Ou alors, c'est que je n'en suis tout simplement pas capable.

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