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c'est ton héritage, dit - il


J'ai le coeur & les émotions qu'il renferme qui font yoyo.



En fait la vie Parisienne me convient toujours autant, et même si je sature parfois d'une pollution qui me rend malade, des cours à la fac qui ne me réussissent malheureusement pas, j'oublie souvent ce genre d'émotions pour me loger dans ses bras ou marcher sur ses pas. Il y a également les personnes qui me portent au quotidien, de prêt ou de loin. Le soutient est la chose la plus importante dans ma vie. J'ai besoin des autres pour avancer. Je ne me suffis pas. Et heureusement. J'ai repris des photos, la semaine dernière, grâce à E. on a beaucoup marché, on aurait pu pénétrer à l'intérieur de l'hôtel Crillon, mais nous n'avons pas osé. C'était aussi bien. Les Noël Parisiens sont époustouflants, mais seule - sans sa famille, ils paraissent plus fades. J.H va mourir, ça ne me fait pas rire. Tout ça parce que j'ai peur de la mort. J'ai appris deux cancers dans ma famille en moins de deux mois. Et ça... non.
Mais le positif demeure, oui, oui. J. & moi avons passés notre samedi soir dans un hôtel sur les Champs-Elysées avec ses amis. Et puis, j'ai vu monsieur Gérard Klein. C'est idiot, mais j'étais accro à la série l'Instit étant petite. C'était drôle de l'avoir face à moi... Mon cadeau de Noël sera d'aller voir Benjamin Biolay en concert au Casino de Paris. Je respire. & retrouve la Drôme dans une semaine. Enfin.

quelques petites futilités


Si, j'ai vu Benjamin Biolay l'autre jour dans la gare de Lyon. J'écoute IRM, le nouvel album de Charlotte Gainsbourg. Une agréable surprise. Planant, émouvant. A Noël J. vient à la maison. Pour le jour de l'an, nous allons à Bruges, et ça va me faire du bien - je n'ai voyagé qu'une fois à l'étranger. Il me tarde d'être en vacances. Aujourd'hui, hommage à John Lennon, décédé il y a 29 ans, le 8 Décembre 1980, à l'âge de 40 ans. J'ai une place pour Ycare en concert à l'alhambra en Mars, il m'en faut une pour Benjamin Biolay (en Février il me semble), et bientôt Charlotte va annoncer les dates de ses concerts. Mais, voyez-vous, être étudiant est signe de manque d'argent. La photo a été prise par mon frère.

IRM




Comment vous faites, vous qui savez toujours quoi écrire. Regardez. Ce blog abandonné et lasse de son contenu. Des textes trop réfléchis mais jamais mûrs. Voilà tout l'intérêt de me lire. Il n'y en a pas. Je ne vous apprends rien, rien du tout. J'aimerais vous parler de la pluie qui tombe depuis tout ce petit temps, de Juhn qui chante dans ce groupe tous les samedis, de mes débuts en dessins - provoqués par l'ennui en cours, des heures de cours passionnantes - ou non., tu pars - je reste, tu restes mais pas pour cela, des personnes croisées, aimées, perdues (déjà) mais pas oubliées, de cette amitié avortée par égoisme pur, du fait que je donne tout & qu'en retour je comprends que je suis la chose la moins intéressante dans une vie ; mais je m'en fiche. J'aimerais pouvoir vous le dire franchement : j'arrête la fac de Lettres & Arts l'année prochaine. Enfin, je crois. De toutes façons, mon année est mal barrée. Mais que faire alors ? Pourquoi avoir envie d'art quand on est pas fichu de faire une bonne photo par semaine, d'écrire des textes - même débiles, et de dessiner convenablement. Je ne lis presque plus. En fait, Paris m'a asphixiée. Dans le sens, où, il m'a coupée de mes motivations artistiques et littéraires. J'ai envie de profiter de ce qu'on me donne, ça me semble moins couteux en matière d'efforts. Je suis passive. Ce n'est pas forcément négatif, car la vie continue à m'enseigner... mais la création artistique est réduite à néant. Et de là vont naîtres des névroses. Si je ne me reprends pas. Elles apparaissent d'ailleurs. Remise en question, envie de nature, de claquer la porte, questionnements saugrenus sur nos relations. etc. Je n'ai pas une vie originale. Tout ceci est bien intime. Quand on sait lire à traver les lignes (et non pas les livres comme a voulu me faire écrire ce lapsus!).

Les coups au coeur.

Devendra Banhart me berce de ses mots & sa musique. / I Love That Man

I love that man when he's on stage
I hear bad things in a good way
And how I thank you all the time
So don't refuse this thank you of mine

And I arrive at your feet in peace
And I spend my time as I please
And I can't stop light from shining in
My goddamned breath keeps breathing

And at your end and your leaving
May you have no sin worth grieving
And I hope that I can someday ask
Something new to you at last

Now you talk, I'll pour
And our nearness grows
And when I'm bored, I'll let you know

This black ink cross that's on our palms
Let's keep them on
And never wash them off
It ain't for God, it's just for us

Once my friend but never again
And once we're in, we never end

















J'aime, les choses étranges qui nous entourent, les souvenirs qui flottent dans l'atmosphère & que l'on retrouve au détour d'un chemin blottis dans une vitrine d'un de ces bazars atypiques Parisiens. Ce sont des ambiances qui me touchent énormément.
Alors c'était inévitable que mon regard accroche sur cette boutique à la façade jaune (ici). Un vieux monsieur y travaille, depuis les années soixante, entouré de pyramides de vieilles poupées. Il est leur médecin. Cela parait assez glauque, tous ces yeux inanimés qui nous fixent lorsque l'on passe devant, ces bouts de bras, de jambes, ces yeux, ces têtes démunies de corps. Mais... il y a quelque chose de fou qui me fascine ! & quel métier rare et précieux... Le docteur des poupées a même pensé à sa blouse blanche.


Oh ! Il faudra que je vous parle de cette boutique vintage 60's absolument MERVEILLEUSE. & de l'antiquaire au bout de ma rue, ainsi que du salon de thé où sont dissimulés BD's, thés rares & vinyles. Liste non exhaustive.

La petite nouvelle série de photos. & le silence qui plane...






La vie est fondée sur des non-dits.
Silence radio. Je ne sais faire (que) deviner.
Penser. Comprendre. Voir. Entendre.

Je veux être ivre.


Écrire des poèmes, claquer des mains, du poing, chanter des chansons au fond de son coeur & penser à toutes ces belles images. J'aimais bien... l'odeur, les cheveux, la candeur. Les mots sont flous, comme si la vue était altérée. Mais je vois, j'entends, je lis, je cris parfois aussi. Je dessine dans ma tête vos visages anxieux, mais les doigts ne suivent pas. Ils ne sont pas doués de raison. Moi non plus, crois-tu ? Laisse moi... - ouïr, sentir, toucher, goûter, voir - vivre. Je ne suis pas le passé (difficile de l'accepter), je suis le présent (quand s'arrêtera t-il ?), le futur nous attend (a t-il une fin ?).

Yoko Ono & Sean Lennon. En vrai. A deux mètres de moi. Ô joie.



Il pleut ici, à Paris. & nous voilà tous tristes. L'eau de la douche brulante réchauffe la peau qui a eut froid. Je prends mon temps ce matin avant de me rendre à la fac. Le délicieux thé brûle légèrement ma langue. J'envie ceux qui réussissent toujours à écrire de jolies choses remplies de poésie, de sens, de subtilités. Je me sens mauvaise...
Hier John était là. Dans nos cœurs, dans nos pensées. Un enregistrement télévisuel m'a donnée la chance de voir, de près, Yoko Ono & son fils Sean. Le temps s'est arrêté. L'émotion était palpable.


Si vous saviez les maints projets qui affluent dans mon esprit. Mais je n'en fais rien. Comme si il y avait encore un goût d'inachèvement. Je ne suis probablement pas prête. J'ai le temps... Probablement. Peut-être ais-je peur de ma lancer ? Ou alors, c'est que je n'en suis tout simplement pas capable.

Comme de simples mots peuvent bouleverser.

Je n'écris plus. Je ne photographie plus. Mais je vis.
L'art me manque & il me semble que je suis davantage dans une période d'observation que de création. La tête me tourne, les images se mêlent, les mots, les symboles.


Mercredi Nina était à Paris & nous en avons profité pour arpenter les rues du Marais & de Bastille en prenant de jolis portraits. Elle est de ces gens qui attirent les regards, les curiosités, les paroles d'autrui. Dans la rue, à la terrasse d'un café, nous discutons & partageons sous un soleil de plomb. Pourtant, l'automne arrive ?



Vendredi, j'étais sur le plateau d'enregistrement du Grand Journal de Canal + . Joli essai, assez amusant de se sentir épier par quelques caméras mais sans savoir lesquelles. J'y ai vu Mélanie Laurent de très près, ainsi que Manu Katché & David Pujadas (& bien même qu'il est tout petit). J'y retourne le Lundi 5 Octobre, puisque les invités ne sont autres que Yoko Ono & Sean Lennon... comment aurais-je pu louper l'événement ? Cela pourra vous paraitre dérisoire, mais ce sera pour moi comme si John était là.


& puis le weekend se déroule à un rythme trop soutenu, bien évidemment. J'aime pouvoir me lever à l'heure qu'il me plait & organiser ma journée ensuite. Quelques photos hier... j'ai hâte de faire développer la pellicule de mon Retina ! J'aime toujours autant l'argentique & son lot de surprises, mais j'aimerais aussi pouvoir développer moi même, c'est certain. Malheureusement je n'ai ni la place, ni l'argent, ni même les capacités de le faire.


A Paris, l'on vit. Que le temps est agréable... je vous assure. J'ai hâte que mes amis Drômois viennent enfin partager quelques instants de cette vie avec moi ! Ce sera à coups sûrs absolument réussi... et ils me manquent, parfois, comme beaucoup de choses de là-bas.


Culture, culturel, culture elle




Paris est un lieu culturel par excellence. Je ne vous apprends rien.
& quel plaisir pour moi de pouvoir accéder à tout ce qui me donnait envie de loin auparavant.

Après un été de festivals (Rock en Seine & Fête de l'Humanité), j'attaque une rentrée de littérature, d'expositions & bien sûr de concerts encore & encore.
Frédéric Beigbeder lira gratuitement son nouveau roman ("Un Roman Français", parut aux éditions Grasset) au Théâtre du Rond Point, les places sont à reserver par téléphone ou sur le site même. J'ai déjà les miennes. Il y a aussi l'exposition « I see Myself» du réalisateur – Peintre Américain, David Lynch aux Galeries Lafayettes, je n'y manquerai pas.

De plus, je viens d'apprendre que le chanteur Blues Seasick Steve sera au Trabendo en novembre. Ô joie !
Découvert grâce à la Blogothèque il est vrai que j'avais un peu oublié - dans mon disque dur externe - son album Dog House Music. C'est un vieux bonhomme, né en Californie. Un bluesman à la voix généreuse & légérement rauque. Il suffit d'écouter pour comprendre, & par chance deezer regroupe ses titres.



"STEVE a été invité à quitter sa maison avant son 14e anniversaire. Mais comme il le dit lui-même :
« mes heures passées à écouter les histoires des vagabonds et autres clochards m’avaient déjà formé à cette vie d’errance ». Mais STEVE a pour lui un amour de la musique qui l’a porté à produire des groupes aussi différents que MODEST MOUSE et MURDER CITY DEVILS et a joué avec JOHN LEE HOOKER et LIGHTNIN’ HOPKINS.


La musique de SEASICK STEVE est tellement en dehors des modes qu’elle est l’expression même de la modernité : honnête et sans fioriture. Et son public va des gamins fans des WHITE STRIPES aux fans de blues qui ont suivi la renaissance artistique de R.L. BURNSIDE. Agé maintenant de 70 printemps, Steve sort enfin son premier album solo ! Et quel album ! Dog House Music contient 14 titres (dont un en duo avec son fils P.M. WOLD) de blues à la fois fébrile et puissant qui va à la source même de la musique. On croirait entendre un album des années 50 enregistré au fin fond du delta du Mississipi !"
(source : LASTFM)




Tout cela, & puis le reste. La liste sera longue, allongée de toutes parts, enviante & généreuse.


Ah, et la fac ? ça me plaît vraiment.


edit du 18/o9/o9 - photos du Louvre - côté Égypte Antique



Je ne cesse de croiser Matthieu Almaric sur l'Avenue Parmentier.




Nous y voilà. Lundi soir, 19h14, je rentre de mes trois premières heures de cours à l'université.
Le labyrinthe de salles n'a pas eu ma peau, ma petite agoraphobie non plus. Des discussions avec des visages - qui m'étaient encore inconnus il y a six heures - durant les pauses. Des cigarettes fumées pour passer le temps, les heures.
Littérature & psychanalyse, un cours optionnel qui n'en reste pas moins très intéressant. Ou comment répéter Freud plus de cent fois en trois heures.
Une première impression plutôt bonne, même si j'avais pris goût aux vacances... il faut bien reprendre un jour. (& puis c'est tout de même mieux de se cultiver ici plutôt que de produire des hamburgers à la chaine chez Macdonald - mais quoi qu'il en soit cette aventure a été très enrichissante socialement pour moi ! & je conseille à tous le Macdonald du Boulevard Montmartre, juste en face de la bouche de métro Richelieu-Drouot)


Avant la fin de semaine je m'oblige à aller voir l'exposition de David Lynch aux Galeries Lafayette.
Une petite critique trouvera sa place sur ce blog. Je compte réduire - un peu - (peut-être) le nombrilisme littéraire.


Oh voilà qu'il pleut à Paris. Une grosse averse. La chaleur ambiante retombe. On a envie d'enfoncer sa tête sous la couette. Je vais aller me réchauffer avec un thé poire-framboise, & en dégustant un nougat.

En attendant d'en avoir fait de meilleurs clichés je vous propose de cliquer ici (& ici) pour voir ma nouvelle trouvaille chez Zara. Une jolie robe bustier, un peu courte, mais qui a fait chavirer mon cœur (& surtout que le prix était particulièrement bas pour du Zara - 30 euros). Accompagnée d'une jolie paire de collants bleus-verts & de bottines (cloutées ou à lacets ?) que je n'ai pas encore, elle sera parfaite.

& pour illustrer cet article, les robes frippées à Paris.

nouvelle mise à jour, nouveau design, nouveaux widgets - tout ceci avant une rentrée.
nouvelle angoisse ? ici je vis, deux mois & demis sur arrêt. & on ne se sent pas prêt à repartir.
a présent, il va falloir apprendre de nouveaux visages, corps & esprits.
l'université me semble bien trop grande pour être réellement apprivoisable.
comment pourrais-je retenir chacun de ses recoins ? & à qui m'adresser parmi cette foule ?
cela viendra, avec le temps, je n'en doute pas. l'angoisse est palpable, mais naturelle, aussi.
ce qui demeurait ici n'a pas été effacé. non, les articles ont été enregistrés, un par un.
mais prenons ceci comme le véritable commencement de ma vie PARISIENNE.

Julien Rouyer Graphiste's Fan Box

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